Laboratoire BABEL

EA 2649
Langages, littératures, civilisations et sociétés

Archives de catégorie Équipe « Écriture des espaces euro-méditerranéens »

Séminaire 2024-2026 : « La Méditerranée : couleurs et émotions »

Coordination : Sandra Gorgievski, Youssef Ferdjani

La couleur est avant tout une «construction culturelle complexe» (Pastoureau, p. 7). En Méditerranée, la couleur manifeste ainsi les variations et les filtres liés à l’histoire du Mare nostrum, dans ses dimensions économiques, politiques, sociales et culturelles. Intimement associé aux émotions, le choix de la couleur révèle également la densité des affects que l’on projette sur la mer. Dans le cadre de ce séminaire diachronique, les intervenants proposeront des approches montrant l’évolution conjointe des couleurs et des émotions par des études théoriques ou des études de cas à travers le patrimoine architectural, littéraire et artistique des pays riverains du bassin méditerranéen, pour tracer les lignes de force d’un palette chromatique et émotionnelle en Méditerranée, de l’Antiquité à l’époque contemporaine.

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La Méditerranée est en effet loin de se réduire à la Grande Bleue des dépliants touristiques contemporains. La sémantique des couleurs permet de comprendre la complexité des points de vue, que l’on s’attache aux couleurs perceptibles à l’œil humain, aux conventions picturales utilisées pour représenter la mer sur les cartes, ou au sens symbolique des noms des mers. Pour Homère, le grand large n’est pas bleu, mais «semblable au vin» ou «à la violette», ses flots sont tour à tour «empourprés», «noirs ou sombres», les flots agités d’écume «blanchissent et deviennent gris» ; ce n’est qu’à la fin de l’époque archaïque que la Méditerranée sera qualifiée d’un «bleu sombre et profond» (Grand-Clément, p. 143-144). A l’époque médiévale, les géographies universelles et les cartes arabes avant le Xe siècle la peignent de pigment vert, puis bleu (lapis-lazuli) dans l’atlas d’Al-Idrisi produit en Sicile au XIIe siècle ; le bleu, couleur fortement valorisée en Occident, le vert ou l’écume blanche, colorent la mer Méditerranée dans les mappa mundi, atlas et portulans occidentaux (Vagnon). Pour les Ottomans, c’est une mer «blanche», dont le nom reprend la symbolique des points cardinaux (Calafat, p. 229). Une véritable «géographie de la couleur» (Lenclos) met en évidence les particularités chromatiques propres aux contextes géographiques, culturels et historiques dans l’habitat et dans ses représentations.

À l’époque moderne, la Méditerranée est célébrée par les écrivains du Grand Tour puis par l’émergence d’une société des loisirs dans la seconde moitié du XIXe siècle. La peinture symboliste substitue un paysage plus introspectif et propre à chaque artiste, dans une recherche de mythes ancestraux (Gaumont, L’atelier du midi, p. 134-139) et une poétique qui mêle éblouissement et émotions. Vincent Van Gogh y projette ses propres atermoiements : «La Méditerranée a une couleur comme les maquereaux, c’est-à-dire changeante. On ne sait pas toujours si c’est vert ou violet, on ne sait pas si c’est bleu, car la seconde après, le reflet changeant a pris une teinte de rose ou grise […] La mer est d’un outremer très profond» (Lettres à Théo, Saintes-Maries-de-la-Mer, Lettre du 4 juin 1888). Autour d’Henri Matisse, l’utopie sociale des peintres fait de la Méditerranée un motif de prédilection aux couleurs changeantes – mosaïques de points pour Matisse (Luxe, calme et volupté), pointillisme bleu et blanc pour Paul Signac (Au temps d’une harmonie), palette de bleus et verts pour Claude Monet (Antibes), dégradés de rose pour Théo Van Rysselberghe (Pin à la Fossette, La Porte Mansour à Meknès), blancheur immaculée pour Albert Marquet (La Place du gouvernement à Alger). Mais l’espace méditerranéen devient une mer «couleur de vin» évoquant la violence des combats sanguinaires de la deuxième guerre mondiale à Naples chez l’écrivain Curzio Malaparte (La Peau, p. 53). Son aspect irréel et intemporel, dû à sa lumière blanche extrême, est souligné dans les tirages en noir et blanc du photographe Bernard Plossu («L’Heure immobile. Métaphysique Méditerranéenne», Hôtel des Arts, Toulon, 20/05-18/06/2017).

Couleurs et émotions sont ainsi mises en valeur par les artistes occidentaux modernes :
«Lorsqu’on laisse les yeux courir sur une palette couverte de couleurs, un double effet se produit. 1. Il se fait un effet purement physique, c’est-à-dire l’œil lui-même est charmé par la beauté et par d’autres propriétés de la couleur. Le spectateur ressent une impression d’apaisement, de joie, comme un gastronome qui mange une friandise » (Vassili Kandinsky, p. 105). Tout est affaire personnelle, chaque couleur provoque une réaction différente. Suivant les prescriptions d’Eugène Delacroix : «Chacun sait que le jaune, l’orange et le rouge donnent et représentent des idées de joie, de richesse» (Paul Signac, p. 18). «Le bleu développe très profondément l’élément du calme. Glissant vers le noir, il prend la consonance d’une tristesse inhumaine» (Kandinsky, p. 150). La couleur provoquerait donc, en premier lieu, l’émotion : «Beaucoup plus que la forme – qui procède de l’idée, de la vision théorique –, la couleur est en relation avec les pulsions profondes, ingouvernables, liées à un narcissisme primaire, donc au principe de plaisir» (Carboni, p. 13). L’art de la couleur procède également de la musique et on peut mettre en liaison l’œil avec tous les sens, où chaque nuance a son équivalent musical : le bleu clair s’apparenterait à la flûte, et,au fur et à mesure que le bleu s’obscurcit, au violoncelle, à la contrebasse puis à l’orgue (Kandinsky, p. 150). La synesthésie est alors une forme sensible de la poétique de la couleur : «Les parfums, les couleurs et les sons se répondent» (Baudelaire, ‘Correspondances’) ; sur «l’immense clavier des correspondances», c’est encore Delacroix qui inspire le poète : «ces admirables accords de sa couleur font souvent rêver d’harmonie et de mélodie, et l’impression qu’on emporte est souvent quasi musicale» (Baudelaire, Curiosité esthétiques, p. 215 ; 241).

Bibliographie :

Ball, Philip, Bright Earth, Art and the Invention of Colour, London, Penguin, 2001, traduction française Histoire vivante des couleurs. 5000 ans de peinture racontée par les pigments. Paris, Hazan, 2005.

Calafat, Guillaume, «La Méditerranée des Ottomans : ‘mer Blanche’, titulature et province de la mer», dans Guillaume Calafat (ed), Une mer jalousée. Contribution à l’histoire de la souveraineté (Méditerranée, XVIIe siècle), Paris, Seuil, «L’Univers historique», 2019, p. 229-266.

Baudelaire, Charles, Les Fleurs du mal, Paris, Gallimard, «La Pléiade», 2024.

Baudelaire, Charles, Curiosité esthétiques, L’Exposition universelle de 1855, Paris, Michel Lévy frères, 1868-1870.

Carboni, Massimo, «L’Art et la couleur», dans Ivan Bargna, Roberto Cassanelli, Giovanni Curatola [et al.], La Couleur dans l’art, Paris, Citadelles et Mazenod, 2006.

Grand-Clément, Adeline, «La mer pourpre : façons grecques de voir en couleurs. Représentations littéraires du chromatisme marin à l’époque archaïque», Regard et représentation dans l’Antiquité, Pallas n°92 (2013) 143-161.

Kandinsky, Vassili, Du Spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier, Paris, Denoël, 1989 [1911].

Lenclos, Jean-Philippe et Dominique Lenclos, Couleurs de la méditerranée, géographie de la couleur, Eyrolles, Editions du Moniteur, 2016.

Malaparte, Curzio, La pelle [1949], La peau, traduction française de René Novella, Paris, Folio, 2001.

Pastoureau, Michel, Bleu, histoire d’une couleur, Paris, Seuil, 2000.

Signac, Paul, D’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme [1899], Paris, H. Floury, 1911.

Tamba, Irène, «La Méditerranée ou la mer Blanche : couleurs géographiques et noms de mer», ILCEA [En ligne], 37 | 2019 : http://journals.openedition.org/ilcea/8313

Vagnon, Emmanuelle, Cartographie et représentations de l’Orient méditerranéen en Occident (du milieu du XIIIe à la fin du XVe siècle), Turnhout, Brepols, 2013.

Le grand atelier du Midi. De Van Gogh à Bonnard – De Cézanne à Matisse, catalogue de l’exposition au Musée Granet, Aix en Provence, Musée des Beaux-arts, Palais Longchamps, Marseille, 11/06/2013-11/10/2013, Paris, Réunions des Musées nationaux, 2013

Programme à retrouver ici prochainement

Séminaire 2022-2024 : Frontière(s)

Youssef Ferdjani, Laure Lévêque, Jacques-Emmanuel Bernard

La Méditerranée est un espace complexe, une mer intercontinentale presque entièrement fermée bordée par l’Europe du Sud, l’Afrique du Nord et l’Asie de l’Ouest. Il y avait auparavant deux ouvertures vers les autres mers et océans, le détroit de Gibraltar et le détroit des Dardanelles. Il y en a aujourd’hui trois avec le canal de Suez. Le statut particulier de la mer Méditerranée est confirmé par l’étymologie puisque son nom vient du latin mare Mediterraneum qui signifie « mer au milieu des terres ». Dans ce contexte, la Méditerranée a toujours été une importante voie de transport maritime permettant les échanges entre les différents peuples des pays qui la bordent. Par ailleurs, de grandes cultures ont vu le jour dans cette région du monde ce qui explique son rôle important dans le développement de la civilisation occidentale. Au fil des siècles, les nombreux échanges ont favorisé une certaine homogénéité culturelle en particulier quand l’empire romain avait unifié l’intégralité du bassin méditerranéen dans une unique entité politique. Cependant, aujourd’hui cet espace est composé par vingt et un états souverains dans lesquels on parle une vingtaine de langues différentes. Ces données objectives étant exposées, nous pouvons nous demander si la mer Méditerranée est une frontière ou au contraire un trait d’union. Le mot « frontière » a au départ une connotation militaire dans la mesure où il vient de « front » qui désigne une zone de combat fluctuante. C’est avec la naissance de l’État moderne que le mot acquiert son sens actuel de limite entre deux pays. La frontière désigne donc la ligne de démarcation juridique entre deux souverainetés mais également la discontinuité entre deux territoires. La Méditerranée est donc une frontière naturelle et incontestable car elle s’impose à tous comme une évidence lisible dans le paysage. Cette réalité s’est imposée de manière brutale avec la crise migratoire des années 2010 durant laquelle des milliers de personnes sont mortes en voulant traverser la Méditerranée pour fuir la misère ou la guerre et trouver une vie meilleure en Europe.
Cependant, il est également possible de voir la frontière comme une interface, une ligne qui unit et sépare à la fois. En effet, il arrive que les marges aient plus d’affinités culturelles et économiques avec la région limitrophe qu’avec l’intérieur du pays auquel elles appartiennent. Dans le cas de la Méditerranée, on peut la comparer à une zone de mixité qui favorise le brassage culturel. Dans certains cas, l’existence d’une discontinuité peut réintroduire de la continuité. Elle peut encourager des synergies importantes de part et d’autre de la limite et déboucher sur un processus d’homogénéisation. Par exemple, l’immigration débouche sur une augmentation des échanges et des modes de vie qui se transmettent à la société qui accueille. Ainsi, il est possible de dire que les grandes discontinuités physiques « ne s’instaurent en tant que barrières représentées et vécues par les hommes qu’à partir du moment où ceux-ci les considèrent comme telles » (Guy Di Méo, Limites et discontinuités en géographie, SEDES, 2002). Les travaux de Fernand Braudel (La Méditerranée : L’Espace et l’histoire, Champs, 2009) et de Roger Brunet (Les Phénomènes de discontinuité en géographie, éditions du CNRS, 1968) nous rappellent que la Méditerranée a longtemps été un creuset commun. En effet, les échanges précoces ont été à l’origine de liens et de mélanges tandis que l’essaimage
à partir des foyers phéniciens, grecs, carthaginois, romains, byzantins, turcs, etc. a favorisé des développements communs. Par conséquent, l’exemple de la Méditerranée montre qu’il n’y a pas de déterminisme de la discontinuité physique et que la géographie de la fracture n’est pas très ancienne, accentuée par l’histoire récente (colonisation, décolonisation, immigration). Si les frontières sont nombreuses (linguistiques, culturelles, religieuses, politiques…), qu’elles concernent la place de la femme dans la société ou la lecture du passé colonial, les points de rencontre sont également très nombreux, particulièrement dans le domaine de la création artistique (littérature, peinture, musique…). La Méditerranée est donc une frontière, mais est-elle pour autant une vraie discontinuité ? Est-ce un espace qui sépare ou plutôt une zone de transition progressive et complexe ?

Programme

25/10/2022, Jaouad Serghini (Université d’Oujda, Maroc) : Pont et porte, cette Méditerranée entre littérature et cinéma.

24/01/2023, Christophe Meuret (archéologue, ancien élève de l’école française de Rome) : Quand il n’y avait pas de frontières en Méditerranée.

28/03/2023, Liliana Pop (Université Babeş-Bolyai, Cluj-Napoca, Roumanie) : Lord Byron le cosmopolite.

27/06/2023, Emanuele Giordano (Université de Toulon) : Géographies de la nuit urbaine, la nuit comme dernière frontière de la ville.

24/10/2023, Hanna Ayadi (Université de Toulon) : Le bassin méditerranéen ou la fabrique des monstres.

07/11/2023, Laure Lévêque (Université de Toulon) : Pour une Europe sans frontières, Corinne (1807) de Mme de Staël, un exemple de géopolitique narrative.

06/02/2024, Mustafa Kol (Université de Kafkas Kars, Turquie) : La représentation du méditerranéen dans l’oeuvre d’Edmond About.

19/03/2024, Anita Staron (Université de Łódź, Pologne) : Teodor de Wyzewa entre la France et la Pologne.

09/04/2024, Hassen Bkhairia (Institut Supérieur des Études Appliquées en Humanités de Tozeur, Tunisie) : Relations de voyage en Orient et représentations des frontières.

23/04/2024, Youssef Ferdjani (Université de Toulon) : Quand les frontières entre France et Maghreb s’effacent, Les Méditerranéennes d’Emmanuel Ruben et Vivre à ta lumière d’Abdellah Taïa.

Les Conférences

Séminaire de l’équipe Écriture des espaces euro-méditerranéens : FRONTIÈRE(S)

MARDI 28 MARS 2023 À 17H00

Salle W1.115, Campus de La Garde


Coordinateur

Youssef FERDJANI

Youssef FERDJANI

youssef.ferdjani@univ-tln.fr

Conférencière

LP

Liliana POP

Université Babeş-Bolyai, Cluj-Napoca


Lord Byron, le cosmopolite

Fait universellement reconnu, Lord Byron a créé un nouveau type de héros romantique. Parmi les nombreuses facettes de cette rénovation, un aspect nous retiendra plus particulièrement, qui concerne le parcours européen du héros, largement confondu avec celui de l’auteur : un parcours éminemment méditerranéen.

Conférence : « Quand il n’y avait pas de frontière en méditerranée »

Conférence animée par Christophe MEURET (archéologue), dans le cadre du séminaire Frontière(s) organisé par l’équipe Écriture des espaces euro-méditerranéens du Laboratoire Babel.

Coordinateur : Youssef FERDJANI
Contact : youssef.ferdjani@univ-tln.fr

Mardi 24 Janvier 2023 à 17h00 – salle w1.115 – campus de la garde

À la fin de la République romaine, les rives de la Méditerranée sont conquises ; cette mer est alors l’axe principal du monde connu.

D’Homère à Ptolémée, les confins mythiques de cette mer intérieure sont devenus des données concrètes utiles aux géographes qui tentent d’en faire le dessin.

PONT ET PORTE : CETTE MÉDITERRANÉE ENTRE LITTÉRATURE ET CINÉMA

Conférence animée par Jaouad Serghini, Université d’Oujda dans le cadre du séminaire organisé par l’équipe Écriture des espaces euro-méditerranéns.

Coordinateur : Youssef Ferdjani

Contact : youssef.ferdjani@univ-tln.fr

Mardi 25 octobre 2022 à 17h – Salle W1.115

Pont ou porte, mer ou mur, des représentations qui appellent à saisir la Méditerranée sous le signe de la binarité. Jamais une mer n’a suscité autant d’intérêt que cette Mer du milieu.
Oscillant entre plusieurs représentations qui drainent une multitude de concepts, la Méditerranée cristallise les oppositions majeures des sociétés actuelles. Portée au grand écran où, faisant l’objet d’analyse intellectuelle d’auteurs, la Méditerranée force l’interrogation et invite à la réflexion sur la vie, sur les rapports des porteurs de culture des deux rives et sur le devenir de l’humanité. Cette conférence se propose d’analyser les mises en scène filmiques et littéraires de la Méditerranée comme espace où s’exerce la binarité.

Paysages en mouvement

Le projet de recherche Bureau des paysages en mouvements créé par l’ESADTPM et cofinancé par l’Université de Toulon organise deux journées d’études réunissant les 18 et 19 novembre les chercheurs du projet consacré à la place et l’évolution du paysage contemporain, croisant les points de vue artistique et scientifique.

Télécharger le programme.

Le visible et l’invisible

Le Pôle ESMED organise les 10 et 11 juin 2021 une journée d’étude consacrée au projet AMENINDEX, cofinancé par la Région Sud sur le volet exploratoire.
Le projet AMENINDEX vise à mettre en lumière la dimension pluridisciplinaire de la recherche relative aux richesses immatérielles, ainsi qu’aux liens de celle-ci avec le Bien-être des populations.
Les ateliers précédents ont permis de jeter les bases d’une telle approche pluridisciplinaire, notamment appliquée au patrimoine naturel et culturel de la Région Sud.

  • Parmi les thématiques abordées, les approches environnementale et juridique de la protection du patrimoine naturel, et le patrimoine culturel dans sa relation avec l’économie du bien-être ont plus particulièrement fait l’objet des ateliers de mai et décembre 2018.
  • La valorisation du patrimoine archéologique et la méthodologie et l’exploitation d’enquêtes s’y rapportant ont plus particulièrement fait l’objet des ateliers de mars et juin 2019. Les sessions des 10 et 11 juin seront consacrées à l’exploration des dimensions linguistique et archéo-historique des patrimoines, constitutives de diversité et support de projets de valorisation de modalités multiples (10 juin) ; et de la dimension juridique et institutionnelle des identités collectives et nationales (11 juin).

Télécharger le programme.

La Méditerranée et ses mondes dans l’oeuvre d’Arturo PEREZ-REVERTE

Colloque international organisé par la Catedra Arturo PEREZ-REVERTE de l’Université de Murcia et le laboratoire Babel de l’Université de Toulon, les 9 et 10 Décembre 2019 de 9h à 13h, au bâtiment Pi, Amphithéâtre FA.010, Campus de Toulon-Porte d’Italie.

Organisateurs : José Belmonte SERRANO, Marie-Thérèse GARCIA, José GARCIA ROMEU, Laure LEVÊQUE.

Contacts

José GARCIA ROMEU : jose.garcia-romeu@univ-tln.fr

Marie-Thérèse GARCIA : colloque.perez.reverte@gmail.com

Programme du Lundi 9 Décembre 2019

9h Accueil des participants

9h15 Session d’ouverture du colloque par

  • M. Le Président de l’Université de Toulon, Xavier LEROUX
  • José BELMONTE SERRANO, Directeur de la Catedra Arturo Pérez-Reverte de l’Université de Murcia
  • Laure LEVÊQUE, Directrice-adjointe du Laboratoire Babel

9h35 Début des conférences

Modératrice Marie-Stéphane BOURJAC (Université de Toulon)

9h45 « Le Territoire narratif d’Arturo Pérez-Reverte et la Méditerranée. » (français)

Marie-Thérèse GARCIA (Université de Toulon)

10h10 « La carta esférica ou l’aventure maritime : portée et signification. » (français)

Natalie NOYARET (Université de Caen)

10h40 Pause café

11h « Les crâneurs, les beaufs à la plage, la mer et ses pirates dans l’oeuvre journalistique d’Arturo PEREZ-REVERTE. » (espagnol)

José BELMONTE SERRANO (Université de Murcia)

11h30 Table ronde : Méditerranée et mémoire(s) (français) avec

  • l’écrivain Arturo PEREZ-REVERTE,
  • Alberto MONTANER FRUTOS,
  • Natalie NOYARET

Modératrice Marie-Stéphane BOURJAC (Université de Toulon)

Programme du Mardi 10 décembre 2019

Modératrice Marie-Thérèse GARCIA (Université de Toulon)

9h « Méditerranée, locus amoenus. » (espagnol)

Alexis GROHMANN (Université d’Edimbourg)

9h30 « Arturo PEREZ-REVERTE et les échanges franco-espagnols. » (français)

Alain MORELLO (Université de Toulon)

10h Pause café

10h25 « Elan et émotion dans Corsarios de Levante. » (français)

Alberto MONTANER FRUTOS (Université de Saragosse

11h00 Table ronde : « Arturo PEREZ-REVERTE : la poétique d’un écrivain. » (espagnol) avec

  • l’écrivain Arturo PEREZ-REVERTE,
  • Alexis GROHMANN,
  • Marco SUCCIO

Modératrice : Marie-Thérèse GARCIA (Université de Toulon)

12h45 Clôture du colloque en présence de

  • José GARCIA-ROMEU, Directeur de l’UFR Lettres de l’Université de Toulon
  • José BELMONTE SERRANO, Directeur de la Catedra Arturo PEREZ-REVERTE de l’Université de Murcia
  • Laure LEVÊQUE, Directrice-adjointe du Laboratoire Babel