Contact : Frederique.joly@wanadoo.fr, fjoly@esadtpm.fr
FORMATION :
DOCTORAT en sociologie sous la direction du professeur Alain Quemin, laboratoire LABTOP, Cresspa, Université Paris 8
Soutenance de thèse présentée à l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris le jeudi 28 mai 2015.
Sujet de thèse : Le public des écoles d’art – Formation et socialisation des adolescents dans le secteur des enseignements artistiques hors du champ scolaire.
Mention très honorable avec félicitations du jury.
MASTER II Recherche, mention Médiation Culturelle, spécialité Histoire et Sociologie de la Médiation Culturelle, Université de la Sorbonne Nouvelle – Paris III, sous la direction du professeur Alain Quemin, mention Très bien.
Sujet du Master II : Le livre d’or, objet médiateur de l’art contemporain, juin 2009.
PARCOURS PROFESSIONNEL :
2024- Responsable des études et de la recherche à l’École supérieure d’art et de design de Toulon.
2019-2024 Directrice des études et des formations à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille.
2016-2019 Directrice des études et de la rechercheà l’Ecole Nationale Supérieure d’art de Limoges.
2013-2015Coordinatrice pédagogique pour le programme AIMS (Artiste Intervenant en Milieu Scolaire) à l’École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris.
PUBLICATIONS :
Ouvrages personnels :
– Élève en école d’art, entre amateur et professionnel – Une enquête de terrain au cœur des écoles d’art françaises, Paris, L’Harmattan, 2016.
Résumé : Pourquoi décide-t-on un jour, quand on est enfant ou un jeune adulte, de s’inscrire dans une école d’art ? Quels parcours familial, scolaire, artistique empruntent les élèves des écoles d’art ? Reposant sur une étude de terrain menée durant 4 ans dans les écoles de pratiques amateurs mais aussi en écoles supérieures d’art, cet ouvrage permet d’éclairer les trajectoires parfois surprenantes des filles et des garçons qui décident d’embrasser une carrière artistique ou tout simplement de se former aux arts plastiques. L’histoire des écoles d’art et des formations artistiques sont abordées mais ne suffisent pas à définir ces parcours. L’origine sociale, les influences familiales et scolaires, les questions liées au genre, ou celles de l’autodidaxie et de la vocation, traversent également les typologies des élèves inscrits en école d’art. De même, les nouveaux outils de communication modifient le rapport à la création et viennent perturber les frontières qui séparent les amateurs des professionnels. |
– Enseignant.e.s en écoles d’art, Paris, L’Harmattan, 2020.
Résumé : Cet ouvrage est le fruit d’une enquête de terrain, diligentée par la Direction Générale de la Création Artistique du Ministère de la Culture, et réalisée au cœur des écoles supérieures d’art françaises. Cette étude permet de saisir le profil singulier des enseignants et de mieux connaître ces artistes contemporains qui articulent pratique artistique personnelle et enseignement en école d’art, apportant à leurs étudiants et à leur école, leur réseau et leur dynamique artistiques, la pratique nourrissant l’enseignement et vice versa. Ce travail a permis de laisser une grande place à la parole de chacun, aux enseignants, aux étudiants mais aussi aux responsables d’établissement. Cette enquête ouvre la voie au diagnostic d’une profession méconnue et donne la possibilité de découvrir des pédagogies particulières aux écoles d’art permettant de questionner de façon plus générale les pédagogies innovantes de l’enseignement supérieur. |
Participation à des ouvrages collectifs :
– Livre d’or, Jacques Walter (dir.), directeur du centre de recherche sur les médiations, Publidictionnaire. Dictionnaire encyclopédique et critique des publics. Mis en ligne le 07 novembre 2016. Accès : http://publidictionnaire.huma-num.fr/notice/livre-dor/.
– « Les pratiques amateurs dans le domaine des arts plastiques et visuels », Ressourcer la pratique – Pratiquer la ressource, actes du colloque organisé par le Château Coquelle de Dunkerque à la Gare Saint-Sauveur le lundi 10 octobre 2016.
– « La pratique des arts plastiques en école d’art : une pratique définitivement genrée ? », in Villas Boas Glaucia et Quemin Alain, Art et société. Regards croisés Brésil – France, 2016, pp. 225-237.
– « Les amateurs », in Transmissions, actes du colloque organisé par l’école d’art de Beauvais le 17 et 18 novembre 2016.
–Frédérique Joly, La gravité du territoire, texte réalisé dans le cadre d’une résidence d’artistes du collectif EKPHRASIS (collectif d’artistes qui a travaillé sur la présence des réfugiés à Calais), publié dans le catalogue de l’exposition qui s’est déroulée à l’école d’art du Calaisis ainsi qu’à la Confection idéale de Tourcoing en janvier 2016.
– « La planète terre a été sauvée in extremis d’une invasion de M&M’s », in Poésoyrak Bisart Bisart, Paris, Éditions Ateliers des Beaux-Arts de Paris, 2015.
– Frédérique Joly, « Des mondes parallèles », in Les Yeux dans le bocal, Paris, Éditions Ateliers des Beaux-Arts de Paris, 2014.
– « La pratique des arts plastiques en école d’art : une activité périscolaire marquée sexuellement », in Pour en finir avec la fabrique des garçons, Pessac, Éditions Maison des Sciences de l’homme d’Aquitaine, 2014, pp. 111-129.
– « La pratique des arts plastiques en école d’art : une pratique définitivement genrée ? », in Jan-Ré Mélody (dir.), Créations – Le genre à l’œuvre, Volume 2, Paris, L’Harmattan, 2012. pp. 131-147.
Comptes rendus :
– Leclercq Catherine, Lizé Wenceslas, Stevens Hélène (sous la dir.), Bourdieu et les sciences sociales – Réception et usages, Paris, Revue de l’Université de Strasbourg, 2016.
– Chloé Delaporte, Le genre filmique – Cinéma, télévision, Internet, Éditions Presse Sorbonne Nouvelle, Paris, 2015, 136 Revue de l’Université de Laval, Quebec : Communication [en ligne], Vol. 34/1. 2016. Mis en ligne le 03 juin 2016. URL http://communication.revues.org/6863.
– Formation et socialisation des adolescents et des étudiants en écoles d’art de pratiques amateurs et supérieures, résumé de thèse, Sociologie de l’art, n° 56, décembre 2015.
– Enfance et Culture. Transmission, appropriation et représentation, Sylvie Octobre (dir.), Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, DEPS, 2010, 230 p. Parution en 2012 dans la revue Sociologie de l’art.
– Sylvie Octobre, Christine Détrez, Pierre Mercklé, Nathalie Barthomier, L’enfance des loisirs. Trajectoires communes et parcours individuels de la fin de l’enfance à la grande adolescence, Paris, Ministère de la Culture et de la Communication, DEPS, 2010, 427 p. Paru en 2011 dans la Revue Française de Sociologie, n° 52-4, pp. 827-830.
Publications à venir :
– « L’autodidaxie et les pratiques artistiques amateurs ». Cet article à paraître reprend en partie les analyses réalisées dans un des chapitres de ma thèse. Cet article sera augmenté de nouvelles données recueillies via des entretiens réalisés avec des professeurs enseignant en écoles d’art. L’objectif principal est de mettre en avant les savoirs autodidactes des élèves inscrits en écoles d’art et d’imaginer ces savoirs comme de nouvelles pistes pédagogiques des arts plastiques et visuels.
– « Le temps sociologique ». Quels sont nos rapports sociaux au temps ? Avons-nous tous le même rapport au temps ? Cet article en préparation est né d’un constat, ou peut-être d’une intuition qui a pris naissance lors de mes dernières enquêtes sociologiques. Il m’est apparu que le temps n’était pas seulement une donnée à prendre en compte au même titre que les déterminants sociologiques classiques (âge, origine sociale, genre, etc.), ou autres thèmes de recherche sociologiques, mais que le temps pouvait également être placé au centre des problématiques de nos enquêtes. Plus encore, il me semblait que le temps devenait un indicateur central et majeur de l’ensemble des problématiques de nos vies. Ainsi, chaque problématique, chaque équation sociale pouvait être envisagée à partir de l’indicateur temps. Outre le déplacement de la focal d’intérêt, je conçois littéralement la notion temps comme une matière à modeler, à considérer socialement, à relativiser aussi comme dans la théorie d’Einstein. Le temps sociologique est lui aussi relatif.
Communications :
– « Résultats de l’enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés des écoles supérieures d’art de Nouvelle Aquitaine », Institut National des Beaux-arts de Tétouan, 16eme biennale des écoles de méditerranée, 21 novembre 2024.
– « Approches sociologiques de l’enseignement artistique », séminaire « REGarts : archives et mémoires de l’école des beaux-arts de Paris – Le rôle de l’école dans les schémas de reconnaissance », Amphithéâtre d’honneur des Beaux-arts de Paris, 15 décembre 2023.
– « Écoles, artistes et professionnels du secteur des arts visuels : en lien nécessaire », table-ronde organisée par ASTRE, à l’ENSA Limoges, 29 novembre 2023.
– « L’évaluation au prisme de la sociologie dans les écoles d’art françaises », séminaire « Les pédagogies de la création face aux enjeux de l’institutionnalisation – Dynamiques et expérimentations », Esacto’Lido de Toulouse, 24 Novembre 2023.
– Communication prononcée au séminaire de l’APPEA à Sète. Présentation des résultats de l’enquête pour le Grand 8, Paris, Novembre 2022.
– Communication prononcée au séminaire de l’APPEA sur la question de l’évaluation, Paris, Novembre 2019.
– « Enquêtes de terrain dans les écoles d’art », École Nationale supérieure d’art de Limoges, mai 2019.
– Présentation des résultats de l’enquête sur les enseignants des écoles supérieures d’art au séminaire« Sociologie des arts et de la culture », laboratoire Cerlis (Paris 3), codirigé par Bruno Péquignot et Olivier Thévenin, 6 novembre 2018.
– Présentation des résultats de l’enquête sur les enseignants des écoles supérieures d’art, séminaire « Atelier Campus Condorcet. Art et vieillissement », sous la responsabilité d’Alain Quemin, Institut des études européennes de Paris 8, 22 novembre 2018.
– « Nouvelles définitions de l’amateur », Colloque « Transmissions », École d’art de Beauvais, 18 novembre 2016.
– « Les pratiques artistiques en amateur », Colloque « Ressourcer la pratique – Pratiquer la ressource », Gare Saint Sauveur de Lille, 10 octobre 2016.
– Modération de la Table-ronde du programme AIMS (Artiste Intervenant en Milieu scolaire), École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, janvier 2014 et janvier 2015.
– Conférence sur les résidences d’artistes, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, février 2014.
– Communication prononcée au Colloque « École, loisirs, Sports, culture : la fabrique des garçons », Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 ADES CNRS, 13 mai 2013.
– Communication prononcée au Colloque « L’intégration et la socialisation à travers des médiations culturelles et artistiques », Université Paris Est Créteil, 12 février 2013.
– Présentation des premiers résultats de la recherche au séminaire « Arts, culture, représentations. Europe, internationalisation, mondialisation », dirigé par Anne-Marie Autissier et Alain Quemin, Université Paris-8/Institut d’Études Européennes, en mars 2012.
– « La pratique des arts plastiques en école d’art : une pratique définitivement genrée ? », Colloque Le genre à l’œuvre, GdRI Opus 2 – CNRS, Le Mage – CNRS et l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française, 21 septembre 2011.
– Présentation des premiers résultats de la recherche au séminaire « Culture et Art » dirigé par Bruno Péquignot, Paris III – Paris Descartes, Laboratoire CERLIS, décembre 2009, décembre 2010 et octobre 2011.
– « Le public des écoles d’art – Formation et socialisation des adolescents dans le secteur des enseignements artistiques hors du champ scolaire », Colloque Enfance et Cultures organisé conjointement par le Département des Études, de la Prospective et des Statistiques (Ministère de la Culture et de la Communication – Secrétariat général), et l’Association Internationale des Sociologues de Langue Française, en collaboration avec l’Université Paris-Descartes (laboratoire CERLIS), 16décembre 2010. Actes du colloque en ligne : www.enfanceetcultures.culture.gouv.fr
ACTIVITÉS DE RECHERCHE :
Enquête en cours avec le Centre Émile Durkheim de Bordeaux « Être artiste plasticien aujourd’hui. Quelle économie de la création ? », Direction Françoise Liot
L’activité artistique a connu des transformations majeures ces dernières années liées à la fois à la transformation des esthétiques et des techniques mais aussi au contexte d’exercice professionnel. Cette recherche propose d’interroger les composantes de la professionnalité des artistes visuels. Celles-ci sont bouleversées par de nouvelles conditions sociales d’exercice qui procèdent de changements dans les modes de production et de diffusion des œuvres, dans les relations marchandes propres au secteur et dans les politiques publiques de la culture. De plus, des travaux nationaux (rapport Racine) ou régionaux (le SODAVI) ont permis de pointer les difficultés du secteur et d’entamer dans de nombreux territoires une phase de structuration et d’organisation professionnelle. Cette recherche se propose donc d’observer ces changements et d’apporter des éléments de diagnostics et d’analyse pour poursuivre les mutations engagées.
Cette recherche financée par la région Nouvelle-Aquitaine est inscrite dans le volet Sciences participatives pour renforcer les interactions sciences société. Elle se déroule sur trois années de 2022 à2025.
Enquête réalisée en 2022/2023 pour l’ANdEA : Etat des lieux – Missions et rapports au travail des technicien.es, assitant.es et professeur.es des écoles supérieures d’art
Cette enquête a été réalisée à travers 3 questionnaires et a permis d’apporter de nombreuses informations chiffrées et de comparer le statut, les missions ou les représentations que chaque communauté pédagogique se fait de sa place ou de son rôle en école supérieure d’art.
Cette enquête a également permis d’objectiver les missions invisibilisées de chaque communauté et de pointer les dysfonctionnements à la fois pédagogiques et structurelles. Le flou, l’incertitude, voire la confusion, marquent de façon certaine la profession d’enseignant en école d’art et participent au maintien de missions décloisonnées mais qui dépassent dans de nombreuses situations la fiche de poste originelle.
Les résultats de cette enquête reflètent le malaise important qui existe entre chaque communauté concernant les cadres d’emploi, les statuts et les missions. Il semble urgent de mettre en évidence les difficultés que rencontrent les écoles, que rencontrent les équipes enseignantes et que le ministère puisse s’emparer sérieusement de ces difficultés afin de redonnées aux écoles d’art leur place primordiale dans notre société. Il semble également urgent de clarifier les statuts et les missions de chacun afin que chaque communauté puisse travailler dans le respect de ses compétences et d’apaiser les relations parfois devenues très tendues entre toutes les communautés de ces écoles.
Cette enquête mériterait d’être prolongée par des entretiens qui apporteraient une dimension qualitative aux problématiques mais aussi d’être à l’initiative de nouvelles enquêtes sur le rôle et la place des femmes dans les écoles d’art (jamais réalisée jusqu’à présent), ou sur la communauté administrative très souvent oubliée dans les écoles d’art mais qui y joue un rôle fondamental.
Enquête réalisée en 2021/2022 sur l’insertion professionnelle des diplômés des écoles supérieures d’art de la région Nouvelle Aquitaine
L’association Grand 8 – Le réseau GRAND 8 regroupe les écoles supérieures d’art publiques de la Nouvelle-Aquitaine : École Supérieure d’art Pays Basque, École Nationale Supérieure d’art de Limoges, École Européenne Supérieure de l’Image (EESI), École Supérieure d’art et de Design des Pyrénées, École Supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux, École d’art de Grand Angoulême – m’a missionné en 2021 pour mener une enquête sociologique approfondie sur l’insertion professionnelle des étudiants diplômés des écoles supérieures d’art de la région Nouvelle Aquitaine. Mon rapport a été remis en juillet 2022 et a fait l’objet d’une publication au sein du réseau G8.
Il s’agissait de retracer le parcours de ces étudiants, de leur entrée en école d’art jusqu’au moment de l’insertion professionnelle, d’analyser leurs motivations à suivre une formation supérieure en art (motivations professionnelles ou non), d’analyser leur cursus en les interrogeant sur les liens possibles entre leur formation et leur(s) métier(s), et enfin, d’enrichir les données existantes afin d’offrir une vision, à la fois générale et affinée des données professionnelles, et de mettre en place des outils stabilisés de recueil des données et de développement du lien professionnel.
Plus précisément, l’objectif de cette enquête était de répondre aux questions suivantes :
- Qui sont ces étudiants qui choisissent une école supérieure d’art ? (Typologies de parcours des entrants – Analyse quantitative par les critères socio-déterminants : âge, sexe, provenance géographique, milieu social, parcours scolaire, loisirs culturels – Analyse qualitative sur la question de le professionnalisation).
- Existe-t-il un lien entre la formation reçue en école d’art et l’activité professionnelle aujourd’hui des alumni ?
- Plus précisément, quelles sont les propositions pédagogiques qui pendant la formation de l’étudiant en école d’art ont amené ce dernier sur ce parcours professionnel, ce(s) métier(s) ? (Stages, workshop, conférences, réseau des enseignants et des écoles, etc).
- Quels sont les outils à mettre en place ? Comment recueillir ces données liées à l’insertion professionnelle ? (Mail générique dédié aux alumni, site Internet dédié et diffusion de portraits ou actualités, enquête systématique annuelle, etc.).
- Quels sont les parcours professionnels des étudiants diplômés de ces écoles supérieures d’art ? (Le ou les domaines d’activité, le type de contrat, la description des missions, le salaire/revenus, les formations suivies, etc.).
- Comment développer les besoins réciproques entre l’école et les alumni ? (Créer des évènements, faciliter les rencontres pour prolonger son réseau, proposer des modules, des formations ouvertes aux alumni, faire de l’école un lieu ressource (ateliers, bibliothèques, laboratoires ouverts aux alumni), diffuser aux alumni les résultats des enquête menées sur leur insertion professionnelle).
Cette enquête de terrain, à la fois quantitative et qualitative, a permis d’analyser les indicateurs existants et surtout de pérenniser des outils qui permettront d’améliorer le suivi de ces étudiants.
Cette enquête s’est déroulée en trois phases :
- La première phase était consacrée au diagnostic précis des éléments qui vont constituer l’enquête, à la recherche de documents et d’informations quantitatives, à la diffusion des questionnaires (jusque fin décembre 2021).
- L’enquête de terrain et les entretiens réalisés avec l’échantillon prédéfini composé d’étudiants, de diplômés, d’enseignants qui ont obtenu un diplôme en école d’art, et toutes autres personnalités susceptibles de répondre à la question de l’insertion professionnelle (Printemps 2022) ont constitué la deuxième phase.
- Enfin, la rédaction d’un rapport et la diffusion des éléments saillants, ont composé la troisième phase (Juillet 2022).
Enquête réalisée de 2018 à 2019 sur les enseignant.es des écoles supérieures d’art
La DGCA m’a commandé cette enquête en 2018 et le rapport final a été rendu en mars 2019. J’ai à ce titre encadré 6 doctorants qui ont été recrutés dans différentes universités de métropole mais aussi à la Réunion afin de procéder aux entretiens sur le terrain. J’ai présenté à plusieurs reprises l’avancée de ces recherches à la DGCA ainsi que dans le séminaire de Bruno Péquignot à Paris 3 et celui d’Alain Quemin à Paris 8. Enfin, une partie des résultats de cette enquête a été publiée en 2020 par la maison d’édition l’Harmattan.
Cette enquête a permis de s’interroger sur les questions suivantes : qui sont ces artistes qui viennent enseigner dans les écoles supérieures d’art ? Quelles sont les pédagogies particulières et innovantes mises en œuvre dans ces établissements de l’enseignement supérieur de la création ?
Cette enquête de terrain, au cœur des écoles d’art françaises, permet de saisir à la fois le profil singulier des enseignant.es et de mieux connaitre une partie des artistes contemporain.es français.es. Ce travail a également permis de laisser une grande place à la parole de chacun et d’entamer le diagnostic d’une profession méconnue et souvent délaissée.
Mise en place d’un observatoire de l’insertion professionnelle des diplômés de l’école d’architecture de Marseille
Je suis en train de réactiver l’observatoire des diplômés de l’ENSA où j’occupe actuellement le poste de directrice des études et des formations. Ce travail de mise en place est réalisé avec la participation du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes et l’association des anciens diplômés Lis Avi.
RESPONSABILITÉS ADMINISTRATIVES ET COLLECTIVES
Le poste de directrice des études, de la recherche et des formations implique la maîtrise de responsabilités collectives de plusieurs ordres :
– L’encadrement de différentes équipes, à la fois administratives et pédagogiques, sur les sujets quotidiens de fonctionnement d’un établissement de l’enseignement supérieur, implique des échanges constants avec les enseignants mais aussi avec les étudiants. Les phases et les procédures d’admission, l’élaboration des calendriers et des emplois du temps, l’organisation des examens, des soutenances et la constitution des jurys, nécessitent des phases de coordination régulières et horizontales.
– La rédaction des dossiers HCERES, des dossiers d’accréditation, le dépôt des dossiers de demande de subventions pour la recherche demande également une harmonisation des temps de travail avec les différentes équipes à l’œuvre.
– L’organisation de réunions de coordination est également nécessaire tout au long de l’année universitaire afin de régler au mieux les difficultés que les enseignants et les étudiants peuvent rencontrer. Ces réunions de coordination s’organisent soit par champ disciplinaire soit par promotion.
– La préparation et l’animation des CRPVE à l’ENSA Limoges puis des CFVE à l’ENSA Marseille nécessite une régulation des sujets urgents à traiter mais aussi de trouver un équilibre entre sujets techniques et sujets de fond.
– Les responsabilités collectives s’organisent également autour de la préparation et de l’animation des groupes de travail qui se réunissent régulièrement autour de sujets tels que l’écriture du nouveau programme pédagogique, l’enseignement des langues, la politique éditoriale, les partenaires, la vie étudiante, etc.